La construction de maison individuelle est très réglementée, il y a de nombreuses normes à prendre en compte pour construire en toute sécurité. Il faudra notamment commencer par bien choisir le terrain.

Se renseigner sur les sols du terrain

Le choix du terrain peut s’avérer très problématique dans la construction d’une maison si certaines choses ne sont pas respectées.
Certains types de sols ne seront pas propices à la construction. Un mauvais choix de terrain pourra entraîner un surcoût important, retarder votre projet ou tout simplement le bloquer pour des raisons de sécurité. Les sols argileux sont sensibles à la réhydratation et peuvent causer des sinistres en cas de sécheresse. A l’inverse, des sols humides peuvent s’avérer instables. Les sous-sols peuvent aussi remettre en cause le projet (vides, galeries, carrières…) car ils nécessiteront des interventions spécifiques si ce genre d’éléments au cours du chantier.

Si vous achetez un terrain seul, renseignez-vous premièrement auprès des personnes qui habitent aux alentours pour avoir des informations sur leur type de sols et de sous-sols. Demandez à la mairie d’obtenir de Plan Local d’Urbanisme (PLU) pour voir les zones constructibles. Le vendeur d’un terrain devra vous avertir s’il a connaissance d’une particularité importante du terrain, mais il n’est pas obligé de fournir une étude de sol.

Pour vous assurer de la faisabilité des travaux, faites réaliser une étude par un géotechnicien avant de choisir le terrain. Il va sonder le terrain, forer le sol afin de prélever des échantillons pour établir des conclusions sur les caractéristiques du sol. L’étude de sol coûte en général entre 800 et 2000€.

Certains constructeurs proposent aussi des terrains seuls. Si vous souhaitez faire construire en Indre-et-Loire, vous pouvez contacter directement un constructeur ou bien chercher un terrain à vendre dans le 37.

Vérifier si la maison se trouve dans une zone inondable

La zone inondable (ou terrain inondable) est un lieu qui peut potentiellement être recouvert par les eaux lors d’une inondation. Elles peuvent être naturelles, liées à des cours d’eau, la mer, ou dues à des activités humaines. En France environ 3,5 millions d’habitations sont construites dans ces zones.

Pour savoir s’il est possible de construire dans une zone inondable et quels sont les risques, il existe le PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation) qui évalue les zones et donne des indications sur ce qu’il est possible d’y réaliser.

Les zones inondables sont classées en plusieurs catégories avec des codes couleurs :

• Zone blanche : risque nul ou très faible d’inondation.
• Zone bleue : risque léger d’inondation, il faut prendre des précautions lors de la construction.
• Zone rouge : risque d’inondations important, la construction de nouveaux logements ne pourra pas être effectuée.
• Zone noire : risque très fort d’inondation, aucune habitation ne doit y être construite.
• Zone jaune, orange, violette (selon les endroits) : le risque est présent, les aménagements possibles dépendent des couleurs.

Connaitre plus précisément l’environnement du terrain

Pour savoir si un terrain est situé dans une zone à risque, rendez-vous sur Georisques, l’un des site de gouvernement qui donne un nombre important d’informations sur tous les types de risques.

Vous avez accès à des dossiers thématiques sur :

• les risques de séisme, volcanisme, inondations, feux de foret,
• les mouvements de terrain,
• les cavités souterraines,
• le retrait/gonflement des argiles,
• le registre des émissions polluantes,
• les installations classées pour la protection de l’environnement,
• la pollution des sols et anciens sites industriels,
• les réseaux et canalisations.

Pour la personne qui souhaite faire appel à un constructeur de maison à Tours, il suffit de taper l’adresse exacte du terrain ou simplement le nom de la commune pour accéder aux informations utiles sur la zone.